Réduction de l'empreinte-carbone? Drastique!

Tout le monde parle d'"empreinte-carbone"¹ et les chiffres volent en tous sens. Mais à quoi ressemblerait vraiment notre société si elle rentrait dans les limites fixées pour un avenir durable?

L'analyse a été faite et le résultat est... décoiffant. Les mesures de réduction de notre consommation sont drastiques, mais encore tout juste dans le domaine du possible !

L'étude du bureau parisien B&L sortie en 2019 fut peu commentée dans les médias. Elle est pourtant la seule à notre connaissance à brosser un portrait à peu près complet de notre société si elle devenait énergétiquement sobre. L'AERE vous livre ces infographies publiées dans une gazette suisse.

1) Selon le Global Footprint Network, le terme « empreinte carbone » est utilisé comme diminutif pour la quantité de carbone (généralement en tonnes) émise par une activité, une personne, un groupe ou une organisation, par sa consommation en énergie et en matières premières. Il est prouvé que le carbone émis par les activités humaines contribue au désordre climatique.

Même si on peut regretter que les données brutes ne soient pas publiés et qu'on ne nous montre que des mises en application (ainsi certaines interdictions pourraient être mises en place par étapes au lieu d'entrer en force d'un seul coup), il n'en reste pas moins que la couleur générale est donnée. Avec 1 kilo d'habits neufs par personne et par an, on n'est pas dans les tons pastels...

En comparaison avec ces tableaux, les cinquante mesures adoptées par la Convention citoyenne pour la climat ont l'air plus sages, mais dans les deux cas de figure, le défi du changement climatique et du respect de notre environnement dessine déjà (et entre autres avec le Covid-19) les contours de notre futur et d'une société différente.

L'intensité des mesures envisagées met en lumière l'ambition qui devrait s'emparer des décideurs...

Alors, êtes-vous prêt-e-s à affronter le futur? Ces mesures vous donnent-elles la chair de poule ou au contraire vous soulagent-elles, tant nous avons été habitués à consommer de façon irréfléchie  ?

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